Les intérimaires sont des
travailleurs comme les autres. Et le Code du Travail garantit leur rémunération dont le minimum doit être équivalent, proportionnellement aux heures travaillées, au
SMIC.
De plus, la loi (art. L. 124-4-2
du Code du Travail) impose une égalité de rémunération. C'est-à-dire que l'intérimaire doit percevoir un salaire au moins semblable à celui du salarié permanent qu'il remplace.
Ce sera plus difficile à évaluer si l'intérimaire occupe un poste qui n'existait pas. Il faudra alors que l'entreprise le rémunère comme le salarié qu'elle aurait embauché pour
l'occuper.
Dans tous les cas, c'est
l'entreprise utilisatrice qui fixe la rémunération totale de l'intérimaire et la communique à l'agence de travail temporaire. Elle comprend le salaire de base ainsi que les
primes, avantages et accessoires (tickets restaurant, remboursement de titre de transport ...) en usage dans l'entreprise. C'est-à-dire que les intérimaires ne pourront les
obtenir que si et seulement si, ces avantages sont de règle dans la société et que tous les salariés en bénéficient.
De même, les intérimaires
employés dans les entreprises de BTP, de couverture plomberie ou de construction bois ont droit à des indemnités intempéries sans aucune condition d'ancienneté, si les autres
salariés de la société où il travaille en bénéficient. En revanche les primes d'ancienneté ne concernent pas les intérimaires.
Enfin, ces derniers obtiennent,
pour chaque mission effectuée, une indemnité de congé payé équivalente à 10% de la rémunération totale brute.
Et, pour prévenir les temps
difficiles, ils perçoivent une indemnité de fin de mission, antérieurement nommée prime de précarité, de 10% de la rémunération brute à la fin de son
contrat.
En savoir
plus
Le site du Service-Public. Tapez le mot "intérim" dans le moteur de recherche. Vous connaîtrez tous les
détails sur la rémunération.
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